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dimanche, 11 mai, 2025

Les Irresponsables

irresponsables.png, mai 2025Johann Chapoutot, Les Irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ?, Gallimard, 2025, 304 pages, 21 €

« Comme on le sait, Hitler a été élu démocratiquement », lisais-je il y a quelques jours à peine dans un article par ailleurs très fin sur la montée du fascisme. Voilà un topos auquel on espère échapper maintenant que l’historien Johann Chapoutot, une référence sur la période nazie, s’est attaqué aux mois qui ont précédé l’accession au pouvoir de Hitler. Il fait commencer cette histoire au 1er avril 1930, jour du discours de politique générale du chancelier Heinrich Brüning devant le Reichstag. Une coalition très large vient de tomber et le centriste Brüning a été nommé par le président Paul von Hindenburg pour mettre la barre à droite. Il promet « une sorte de cabinet technique » et applique une politique économique dure envers les travailleurs, avec le soutien discret du SPD (le parti social-démocrate) qui craint pire encore. Hindenburg, bien plus populaire que brillant (Chapoutot est féroce avec les protagonistes de cette histoire), est malgré tout mécontent que son chancelier doive encore aux sociaux-démocrates de ne pas tomber. Cette figure autoritaire, qui tord la Constitution pour gouverner à coups d’article 48, prérogative présidentielle en principe réservée à un état d’urgence, dissout le Reichstag à l’été 1930, espérant de meilleurs résultats pour son camp alors que le parti nazi vient de faire une percée lors d’élections locales et que le chômage est au plus haut suite à la crise qui vient d’éclater aux États-Unis en novembre 1929. Sans surprise, le Reichstag sort des élections divisé en trois grands camps dont aucun n’est en capacité d’emporter seul une majorité. Brüning garde néanmoins son siège avec des adversaires qui lui abandonnent la responsabilité de sa politique.

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jeudi, 17 avril, 2025

Questions de classe en milieu militant

J’adore ce sketch des Monty Python dans lequel des hommes bourgeois un peu alcoolisés se racontent leur vie, lançant tour à tour des surenchères sur qui avait vécu son enfance dans les conditions matérielles les plus sordides. Après les récits de familles qui vivent à quatorze dans une pièce misérable, ça finit avec : « Vous habitiez dans une boîte à chaussures ? Considérez-vous heureux, nous, nous vivions sous un caillou ! » Et le suivant de regretter que sa famille n’ait même pas eu un caillou à mettre au-dessus de sa tête (1).

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lundi, 14 avril, 2025

La Constitution au XXIe siècle

Fontaine-La-constitution-au-xxie-siecle-couv-394x569.jpg, avr. 2025Lauréline Fontaine, La Constitution au XXIe siècle. Histoire d’un fétiche social, éditions Amsterdam, 2025, 272 pages, 20 €

Quand j’étais en 4e ou en 3e au collège, en 1989, un prof d’histoire-géo nous a résumé la Révolution française en quelques phrases : c’était un grand moment d’insurrection populaire vite récupéré par la bourgeoisie, qui n’avait pas oublié de mentionner à l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen le « droit inviolable et sacré » de propriété. C’est à vrai dire dès la deuxième phrase de l’article 1 que ça tourne mal : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » Distinctions sociales il y aura donc, justifiées par le texte (qui fait partie du bloc de constitutionnalité de la République) et par une raison très vague. Pourtant, même si une collégienne avait compris le message, les textes constitutionnels font encore et toujours illusion.

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vendredi, 21 février, 2025

Euthanasie et néolibéralisme

Le suicide comme moyen de réduire les dépenses de la Sécu pour maintenir les gens en vie ? On dirait une blague de Jonathan Swift, mais non : c’était la proposition très sérieuse d’un grand penseur, qu’on n’attendait pas dans ce rôle, en 1983… Un texte de Patrick Marcolini publié pour la première fois en 2016.

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À propos d’une modeste proposition sur la fin de vie

En 2020, la convention citoyenne sur le climat n’avait proposé que des mesures faisant consensus entre les participant·es. Celles qui proposaient de baisser significativement le temps de travail pour réduire notre empreinte carbone collective avaient été écartées en raison de quelques voix discordantes. C’est le principe de ce qu’on appelle la « conférence de consensus » et qui n’est pas si éloigné du jury d’assises : la vox populi doit être polie par la concertation, au point de devenir aussi lisse que sûre, pour pouvoir s’imposer. On se souvient des promesses présidentielles de traduire ces conclusions en politiques publiques et du mépris avec lequel elles furent traitées.

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jeudi, 30 janvier, 2025

Le Revenu garanti, une utopie libérale

revenu-garanti_w.jpg, janv. 2025Le Revenu garanti, une utopie libérale est réédité ce mois-ci par Le Monde à l’envers et sera disponible ce vendredi dans les bonnes librairies. J’ai proposé pour l’occasion une courte préface (ci-dessous) mais la discussion n’est pas finie… Vous pouvez trouver sur le site des éditeurs un sommaire et un extrait, ainsi que des recensions et un podcast où je présente mon propos.

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samedi, 14 décembre, 2024

L’apocalypse de la Ve République

En 2018, Emmanuel Macron affirmait sans rire que 1958, la date à laquelle était mise en place la Ve République suite à ce qu’on peut considérer comme un coup d’État, marquait « la fin de la quête du bon gouvernement ». L’expression renvoie à une question qui taraude les meilleurs esprit depuis au moins vingt-cinq siècles mais hop, le général de Gaulle a trouvé la solution, vous pouvez rentrer chez vous.

Le semi-dictateur de Colombey et le paillasson à Le Pen, que j’ose ne pas compter parmi les grands philosophes qui pensent le pouvoir depuis Platon, ont en commun que la Ve les arrange bien. La différence entre les deux tient peut-être au fait que si le premier avait réussi à cacher les failles de sa Constitution, le second les révèle tout à fait.

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lundi, 7 octobre, 2024

Géopolitique de l’état d’exception

geopol_etat-dexception-1400-254x400.jpg, oct. 2024Eugénie Mérieau, Géopolitique de l’état d’exception. Les Mondialisations de l’état d’urgence, Le Cavalier bleu, 2024, 176 pages, 21 €

Après La Dictature, une antithèse de la démocratie ?, dans lequel elle démystifiait les régimes autoritaires et les mythes autour des dictatures, la juriste et politiste Eugénie Mérieau propose de regarder dans l’arrière cour des régimes libéraux à travers la notion d’état d’exception. On a souvent coutume d’évaluer les caractères démocratiques d’un régime au regard de sa Constitution et de la soumission de l’État aux règles du droit. Or, comme Mérieau le montre tout le long de cet ouvrage synthétique, l’État de droit s’est souvent accompagné d’un double moins présentable, l’état d’exception.

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mardi, 1 octobre, 2024

Le RN est-il un nouveau centre ?

Il y a quelques semaines j’écrivais ici qu’Emmanuel Macron, malgré la défaite subie aux législatives de juillet, gardait la main non seulement en tant que président d’un régime aux traits monarchiques mais aussi grâce à la position du centre dans l’échiquier politique, ce qui lui permettait de choisir ses alliances. Or il a fait le choix constant depuis 2017 de gouverner très à droite et de s’appuyer sur l’extrême droite (en validant ses éléments de langage et ses paniques morales, en sollicitant les votes du RN comme lors de la loi immigration) plutôt que de déboussoler la gauche en pratiquant un « en même temps » plus consistant. Il aurait pu s’appuyer sur les thématiques appréciées par la bourgeoisie de gauche molle, faire passer quelques lois « sociétales », être le premier « président féministe » en s’épargnant de s’inquiéter des excès de #MeToo (quelques jours à peine après le début de la vague) ou en ne jouant pas au père de famille hétéro qu’il n’est pas en tapotant des joues de violeurs tout en leur demandant de s’y prendre mieux la prochaine fois.

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mardi, 17 septembre, 2024

Surtourisme : derrière un mot

signal-2024-09-17-112319_002.jpeg, sept. 2024Depuis la fin des années 2010, la popularisation de la notion de surtourisme rend compte des dégâts du tourisme dans de grandes villes européennes. Les luttes urbaines, de Barcelone à Berlin, s’attaquent aux locations courte durée et aux résidences secondaires qui ont sorti du marché immobilier des logements à l’année. Les plateformes de location entre particuliers sont pointées du doigt, un peu moins les compagnies d’aviation qui offrent des trajets bon marché entre capitales européennes et grandes destinations touristiques.

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dimanche, 8 septembre, 2024

Une discrète arrivée au pouvoir

Dans toute l’Europe, pays après pays, l’extrême droite arrive au pouvoir. C’est rarement après un raz-de-marée électoral mais invitée dans des coalitions par des partis de droite. Il arrive que les élections suivantes la balayent, il arrive aussi que son influence ne prenne pas la forme d’une participation au gouvernement mais de simples accords programmatiques (je notais ici le cas de la Suède où l’extrême droite soutient le gouvernement sans y participer).

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vendredi, 6 septembre, 2024

Le Féminisme libertaire

feminismelibertaire_1400-254x400.jpg, sept. 2024Irène Pereira, Le Féminisme libertaire. Des apports pour une société radicalement féministe, Le Cavalier bleu, 2024, 136 pages, 18 €

Irène Pereira, autrice de travaux sur l’anarchisme et sur les pédagogies critiques, propose un livre bienvenu sur le féminisme libertaire. Si l’anarchisme et le féminisme sont des mouvements anciens, qu’on peut dater de la deuxième moitié du XIXe siècle, il n’en est pas de même de l’anarcha-féminisme ou féminisme libertaire, qui s’est constitué dans les années 1970. L’anarchisme a pu être féministe (ou pas, le misogyne Proudhon n’a pas été un cas isolé) avant cela, ce que Pereira rappelle à propos de plusieurs autrices et auteurs pour qui le féminisme en tant que tel était un engagement bourgeois mais qui se sont engagé·es en anarchistes pour l’égalité femmes-hommes. Au fil de cette histoire par petites touches de l’anarchisme, et d’un rapide tour d’horizon contemporain, apparaissent quelques questions qui furent objets de discussion d’une période à l’autre : les libertés amoureuses, sexuelles et reproductives, la prostitution.

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dimanche, 14 juillet, 2024

La bourgeoisie de gauche molle

Dans les milieux écolos, féministes et de gauche que je fréquente on trouve un peu de tout : des précaires avec ou sans capital culturel (mais toujours un capital social, parfois acquis au hasard de rencontres, qui permet de ne pas subir les déterminations de sa classe), des petit·es bourgeois·es qui ont des intérêts objectifs à être de gauche et des personnes plus aisé·es qui en ont un peu moins (pour donner un seul exemple, dans une société décente les services de ménage dus aux gens qui peuvent se les payer ne seraient pas pris en charge à 50 % par la collectivité, voir quelques bouquins à ce sujet). J’ai déjà pas mal parlé dans Égologie des conflits de classe à peine cachés qu’on peut observer dans ces milieux plutôt engagés et du rôle qu’y jouent les classes les plus aisées. Je fréquente beaucoup moins, notamment parce qu’elle est moins engagée, la bourgeoisie de gauche molle, mais elle mérite que je lui fasse enfin un sort.

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samedi, 27 avril, 2024

Être de gauche et penser la domination (ou pas)

Le récit des relations sexuelles abusives que le psychanalyste de gauche Gérard Miller a imposées à de jeunes femmes admiratives m’a rappelé les mésaventures subies par des ami·es. Dans mon entourage, je connais pas moins de trois personnes qui à des âges très jeunes (entre 18 et 22 ou 23 ans) ont eu des rapports sexuels avec des personnalités masculines, rapports qui après coup avaient un goût amer. Aucun·e n’a été forcé·e comme les victimes de Miller dans les descriptions qu’en donne Mediapart ici, mais il me semble que la relation qui s’est nouée alors interroge la notion de consentement.

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samedi, 20 avril, 2024

Écolos, mais pas trop…

comby.png, avr. 2024Jean-Baptiste Comby, Écolos, mais pas trop… Les Classes sociales face à l’enjeu environnemental, Raisons d’agir, 2024, 186 pages, 14 €

Dans ce livre rapide et incisif, le sociologue Jean-Baptiste Comby analyse la manière dont les classes sociales, et au sein de celles-ci les pôles économique et culturel, interprètent diversement les problèmes écologiques actuels. Bourgeoisie, petite bourgeoisie et classes populaires font l’objet de trois grandes parties nourries par deux enquêtes, qualitative et quantitative, le tout étant illustré par des parcours biographiques et des extraits d’entretiens qui donnent à entendre le propos des enquêté·es. L’ouvrage commence avec une autre étude, celle d’entrepreneurs en écologisme au sein de la bourgeoisie culturelle, une association de « créatifs » attaché·es à une transition écologique consensuelle, très désireux et désireuses d’apparaître du côté de la raison, notamment économique, du compromis par opposition au militantisme – tout en restant très attentifs/ves à leurs intérêts économiques car s’ils et elles peuvent investir professionnellement le champ écolo, c’est dans l’idée de ne pas trop perdre en statut. Ils et elles sont « à l’intersection de l’écologie et du marché », visiblement très content·es de pouvoir écologiser un monde de l’entreprise par ailleurs peu sensible aux discours militants. Un chapitre qui prend la température de l’écologisme bourgeois pour en dégager quelques traits qui seront repris plus loin.

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dimanche, 14 avril, 2024

Burn-out : les uns profitent, les autres payent

Imaginez que votre patron abuse (oui, c’est pour les besoins de la démonstration, dans la vraie vie ça n’arrive jamais). Deux de vos collègues sont parti·es ou ont été poussé·es vers la porte pendant la crise sanitaire et vous avez hérité de leurs missions. On vous a promis que c’était temporaire mais l’activité est revenue, il n’y a pas de recrutement à l’horizon et la fatigue s’installe. Votre n+1 sait déjà que l’équipe est en train de craquer. Elle est bien sympa mais ne peut que compatir avec vous car c’est plus haut que sont prises les décisions. Est-ce que continuer au même train et vous laisser finir en burn-out, en arrêt pour les six mois, un ou deux ans que réclame le traitement, serait une décision économiquement rationnelle de votre patron ?

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vendredi, 29 mars, 2024

Vide à la demande

VIDE-A-LA-DEMANDE.png, mar. 2024Bertrand Cochard, Vide à la demande. Critique des séries, L’Échappée, 2024, 176 pages, 17 €

Je l’avoue tout de suite, j’ai bingé Vide à la demande. Telle la lumière bleue des écrans qui retarde l’endormissement, le livre de Bertrand Cochard peut vous faire perdre quelques heures de sommeil. Dans le paysage des ouvrages sur les séries télévisées, il y a les ravi·es de la crèche, pour beaucoup des philosophes de gauche qui changent de sujet de recherche avec les modes. Et puis il y a les ronchons qui n’ont jamais suivi une série et qu’on imagine très bien conspuant la télévision ou avant cela la radio au motif que c’était mieux de leur temps. Cochard n’est heureusement ni l’un ni l’autre. Technocritique, lecteur d’Anders, d’Arendt et surtout de Guy Debord mais pas réactionnaire (à part quelques ronchonneries pas argumentées (1)), l’auteur semble avoir passé beaucoup de temps à regarder des séries et des produits des industries culturelles, au point d’aller voir Barbie en avant-première dresscode pink. J’avoue que je ne le suis pas sur ce coup-là, j’ai arrêté Game of Thrones après la première saison et je n’ai jamais regardé jusqu’au bout que The West Wing et The Wire (2).

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samedi, 23 mars, 2024

Une captivité coupable ?

L’an dernier, une étude publiée par des économistes rendait compte de la somme pour laquelle les utilisateurs et utilisatrices des médias sociaux consentiraient à se déconnecter. Les étudiant·es d’une université états-unienne accepteraient 59 dollars, pas moins, pour ne plus se connecter à TikTok et 47 pour délaisser Instagram. De manière plus intéressante et apparemment contradictoire, ils et elles paieraient cette fois 28 dollars pour voir leur entourage (et elles-mêmes) se déconnecter de la plateforme chinoise et seulement 10 pour Instagram qui était pourtant, la dernière fois que j’ai regardé, la plateforme qui impactait le plus négativement les personnes qui ne s’en servent pas que pour regarder des vidéos de chatons.

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lundi, 26 février, 2024

Traverser la rue pour manger sainement

J’ai déjà démonté ici le cliché selon lequel « on vote avec son portefeuille » et on n’a qu’à traverser la rue pour soutenir son type d’agriculture préféré en achetant les produits qui en sont issus. Julien Denormandie, le précédent ministre de l’agriculture, avait ainsi justifié l’abandon des aides publiques au maintien en agriculture bio : c’était un segment du marché, l’État n’avait aucune raison de soutenir les préférences de consommation de tel ou telle. Ce genre de considération est une sorte de bingo particulièrement réussi de l’idéologie qui triomphe aujourd’hui, elle coche toutes les cases de ce que pensent les représentant·es les plus idiot·es de la petite bourgeoisie qui vote au centre ; elle a pour but de flatter dans le sens du poil leur méconnaissance du monde dans lequel ils et elles trimbalent leurs malheureuses existences. Je ne fais pas l’honneur à Emmanuel Macron de manger la même pâtée que celle qu’il donne à ses chiens. Ses sorties récentes sur le sujet sont le propos délibérément cynique d’un leader populiste. Je reprends donc, parce qu’il me semble important à plusieurs titres, le sujet à la faveur de l’actualité.

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lundi, 19 février, 2024

I'm so happy to see you

Les logiques du développement personnel se sont doucement imposées dans notre imaginaire. Les ouvrages qui ont envahi les rayons des librairies peuvent dispenser une grande sagesse, si possible orientale, ou enchaîner les conseils simples ou les lieux communs (charité bien ordonnée commence par soi-même). Offrant une façade lisse, ils ont un propos aussi varié que consensuel. Depuis quelques années les critiques s’attachent à cet objet protéiforme, en dévoilant les nombreuses influences derrière une apparence anodine. Le développement personnel tire ses origines d’une part d’un ethos libéral et méritocratique qui s’exprime assez frontalement en langue anglaise depuis au moins un siècle : tout le monde peut devenir riche, celles et ceux qui ne le sont pas n’ont pas su tirer profit de mes enseignements, que voici offerts à la vente. Les nouvelles pratiques spirituelles devenues plus visibles en Occident à partir des années 1960, mais qui elles aussi ont des racines profondes, en constituent le versant ésotérique.

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