dimanche, 22 septembre, 2024

Dévorer le monde

9782228936538.jpg, sept. 2024Aude Vidal, Dévorer le monde. Voyage, capitalisme et domination, Payot, 2024, 192 pages, 18 €

Ce mois-ci paraît Dévorer le monde, mon quatrième ouvrage personnel. J’en publie ici les premières lignes. Merci à Audrey et Aude, mes premières lectrices, à Laura à qui je dois la précision lexicale du titre, à toutes les personnes qui m’ont encouragée à l’écrire, ainsi qu’à Christophe, mon éditeur, et à l’équipe des éditions Payot.

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mercredi, 16 août, 2023

Greenwashing

greenwashing.png, août 2023Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières (dir.), Greenwashing. Manuel pour dépolluer le débat public (2022), Points Seuil, 2023, 243 pages, 8,90 €

L’an dernier paraissait un ouvrage collectif, manuel d’auto-défense intellectuelle contre le capitalisme vert et ses stratégies de greenwashing. Coordonné par trois chercheur·es de l’Atelier d’écologie politique de Toulouse, ce livre réunit 35 auteurs et autrices aux profils divers (recherche, journalisme, activisme) pour 24 entrées : agriculture durable, finance verte, écocitoyenneté, etc. J’ai été sollicitée pour une entrée sur l’écopsychologie, parmi quelques unes qui portaient moins sur des stratégies de greenwashing que sur des fausses solutions aux désordres écologiques. Greenwashing est aujourd’hui accessible en poche, c’est l’occasion de se le procurer.

lundi, 27 février, 2023

Une lettre d’info pour suivre les actualités de ce blog et plus encore

Les billets de ce blog sont la partie émergée de mon activité, aussi je vous propose un autre format pour découvrir le reste. Une lettre d’info mensuelle vous permettra de recevoir des annonces (de publications sur le blog et ailleurs, d’interventions), des recommandations (livres, podcasts, rencontres), des infos et peut-être même des coups de gueule.

Pour vous abonner, envoyez un mail vide à mensuelle-blog-ecologie-politique-subscribe@lists.riseup.net et suivez la démarche.

dimanche, 19 janvier, 2020

Le Revenu garanti : une utopie libérale

Le Revenu garanti : une utopie libérale, Aude Vidal, Le Monde à l'envers, 2020, 5 euros, 96 pages

Un extrait

« Allô, madame la ministre ? C'est pour signaler un accident du travail. » En 2019, un compte sur un réseau social interpelle les pouvoirs publics, faisant chaque semaine le décompte morbide des mort·es au travail. Chaque semaine sont mortes entre 4 et 7 personnes, de tous âges, plutôt des hommes dans des emplois ouvriers. Et c'est sans compter les travailleurs et travailleuses qui meurent à petit feu de l'exposition à des polluants dans leur emploi, comme les femmes de ménage ou les petites mains des salons de beauté. Sans compter les personnes qui se suicident sur leur lieu de travail, épuisées par un management féroce générateur d'angoisse ou par la perte de sens de leur métier – en particulier dans le service public. Le travail tue et casse les corps. Même si les politiques « n'adore[nt] pas le mot de pénibilité parce que ça donne le sentiment que le travail serait pénible » (1), cette pénibilité existe. Elle fait mourir plus tôt les ouvriers que les cadres et baisser leur espérance de vie en bonne santé. Quant aux contreparties, elles sont maigres.

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mardi, 30 juillet, 2019

Égologie à la radio

Petit montage réalisé par Tranbert de la discussion autour d'Égologie à la librairie La Gryffe à Lyon en janvier 2018.

dimanche, 26 mai, 2019

La Conjuration des ego

conjuration.png, mai 2019Aude Vidal, La Conjuration des ego. Féminismes et individualisme, Syllepse, 2019, 96 pages, 7 €
Parution octobre 2019

Et si l'individualisme et le libéralisme, qui déterminent si fortement nos manières de considérer le monde, faisaient aussi dériver les mouvements politiques engagés pour la justice sociale et l'émancipation ? Après avoir soumis à cette question les « alternatives » écologistes, Aude Vidal interroge les nouveaux féminismes radicaux. Le renouveau que connaît aujourd'hui le mouvement semble également le déborder sur ses marges : prostitution, inclusion des femmes trans et des personnes non-binaires, difficile articulation avec les pensées queer et décoloniales sont l'occasion d'autant de frottements. Ringard et étriqué, le féminisme hérité de la deuxième vague ? Ou bien le foisonnement des féminismes d'aujourd'hui ne serait-il pas l'occasion de dérives libérales ? L'auto-détermination et la reconnaissance d'un troisième genre, non-binaire, ne nieraient-elles pas le genre comme rapport sociaux de sexe, en faisant une caractéristique individuelle ? Le féminisme du choix, en postulant que tous les choix effectués librement par des femmes sont des choix féministes, n'est-il pas devenu le point de rencontre entre féministes libérales et nouvelles féministes radicales ? Comment accueillir ces questions qui renouvellent le féminisme, souvent de manière stimulante ou salutaire, sans rien céder sur la défense des femmes et de leur intégrité ?

mercredi, 16 mai, 2018

Égologie, rencontres à écouter en ligne

Radio Dragon, à Mens dans le Trièves, m'a invitée un matin à parler d'Égologie, dans l'excellente émission "Interstices". La discussion est en ligne ici.

À Radio Pikez, une web radio associative à Brest, c'est la totale (c'est la description de l'émission, il faut ensuite cliquer pour accéder aux fichiers sonores) : interview en studio et captation de la rencontre à l'Avenir dans la soirée du 30 mai.

Autre rencontre, cette fois en public à la librairie La Gryffe. C'est une librairie associative qui propose des analyses et critiques anticapitalistes et anti-autoritaires ou qui rend compte des luttes sociales. Je suis donc très heureuse d'y avoir été invitée le samedi 20 janvier pour présenter Égologie et discuter avec les libraires et le public.

Le fichier est disponible sur le site Archive.org, qui permet le partage de vidéos, sons et textes sous licence libre ou dans le domaine public. Il dure 90 minutes environ, dont environ un tiers de présentation et deux tiers de discussion.

Ici, un son plus bref, c'est un entretien avec la belle équipe du Canut infos du vendredi 19 janvier à Radio Canut (Lyon).

(D'autres annonces et liens vers des entretiens pour des émissions radio sur le site du Monde à l'envers.)

jeudi, 22 février, 2018

On achève bien les éleveurs, revue de presse

Quelques liens vers des entretiens autour d'On achève bien les éleveurs.

Les Cahiers du bruit
Propos recueillis par Élise
« Plutôt que la question animale, qui est en vogue en ce moment dans des milieux très différents (et jusqu’à l’université où il est question d’animal studies), nous pensons que c’est le mode de production qui doit être clivant : une agriculture hors-sol, parfaitement végétale et organisée par des mouvements de capitaux à grande échelle ou une agriculture paysanne ? Après tout, les hommes et les femmes qui triment dans les usines et sous les serres, comme ceux et celles qui mangent les produits douteux de l’agro-industrie, sont aussi des animaux. »

CQFD de mars 2018
Un entretien avec Sébastien Navarro dans le dossier « Reprendre la clef des champs » sur la paysannerie.
« Il y a dans le livre un certain pessimisme qui tranche avec un discours "alternativiste" qui dirait que oui c’est possible, on peut encore exister en dehors du système. Effectivement, tout le monde peut faire pousser des légumes bio. En revanche, produire, se dégager un revenu, mener une vie décente et le tout de manière stable et pérenne, c’est vraiment un autre défi. »


dimanche, 10 décembre, 2017

On achève bien les éleveurs dans "Offensive sonore"

Vendredi 8 décembre, l'émission "Offensive sonore" consacrait son émission sur Radio libertaire à On achève bien les éleveurs. Il a été question d'administration de l'élevage, de puçage et de résistances.

L'émission est directement accessible ici mais allez faire aussi un tour sur le site de l'émission.

Dessin Guillaume Trouillard.

jeudi, 30 novembre, 2017

On achève bien les éleveurs

À propos d'On achève bien les éleveurs, un livre d'entretiens édité par Aude Vidal, illustré par Guillaume Trouillard
Avec Jean-Pierre Berlan, Jocelyne Porcher, Xavier Noulhianne, Christophe Richard, le groupe Marcuse, Fabrice Jaragoyhen, les fermiers du Pic-Bois et Stéphane Dinard
144 pages, 24 euros
Parution le 1er décembre 2017
Dossier de presse à télécharger ici

À l'origine de ce livre, le dessinateur Guillaume Trouillard. Loin de se contenter d'illustrer les entretiens qui sont ici retranscrits et mis en forme, il a ouvert les premières pistes de ce qui est devenu On achève bien les éleveurs. C'est lui que la lecture de La Liberté dans le coma, ouvrage du groupe Marcuse, a convaincu de la nécessité d'aborder la question du puçage des bêtes, du contrôle et plus globalement de l'administration du métier d'éleveur… et des résistances à cette lame de fond. C'est encore lui qui, après avoir découvert la chercheuse Jocelyne Porcher et l'éleveur Xavier Noulhianne dans l'émission de Ruth Stegassy sur France Culture, « Terre à terre », a souhaité que nous les rencontrions.

Guillaume se flatte parfois d'être né dans le même canton que Bernard Charbonneau, un penseur écologiste et critique de la technique actif dès les années 1930, parfois mentionné dans ces entretiens. Il est surtout un fidèle lecteur des ouvrages publiés par l'Encyclopédie des nuisances, éditeur entre autres de Du progrès dans la domestication. C'est peut-être parce que cela se devine trop aisément que La Revue dessinée, qui lui avait commandé un reportage d'une trentaine de pages sur la question de l'élevage aujourd'hui, a retardé la publication de cette bande dessinée dont Gabriel Blaise et moi avons écrit le scénario. Ce reportage est finalement paru, plus de deux ans après nos premiers entretiens et malgré les efforts de Gabriel pour nous remettre dans les clous d'une revue peu désireuse de prendre des positions aussi tranchées que les nôtres. Le reste tient en partie au fait que, plutôt que de prendre des notes à partir desquelles j'aurais écrit les maigres bulles d'un reportage en bande dessinée, j'ai pris la peine de retranscrire les heures de savantes explications, de considérations passionnantes et d'indignations à partager. Il en est resté des pages que je ne pouvais me résoudre à simplement archiver.

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samedi, 14 octobre, 2017

Égologie

Ces derniers mois n'ont pas été mes plus productifs, à voir mes publications plus rares sur ce blog. C'est que j'étais occupée ailleurs, à reprendre quelques idées développées ici pour les articuler dans un petit bouquin qui sort ce lundi 16 octobre : Égologie. Écologie, individualisme et course au bonheur.

Grand merci à l'équipe du Monde à l'envers, mes éditeurs, dont Nicolas à qui ce livre doit beaucoup, pas seulement son titre. Merci également pour les relectures et les encouragements à Louison Bobet et Mutines. Merci pour l'inspiration et les repères à Nicolas Marquis et Irène Pereira, dont j'espère ne pas avoir tordu les idées dans tous les sens. Merci à Xavier et à quelques camarades alter-écolo pour avoir accueilli ma critique avec bonne foi, intelligence et générosité (j'espère qu'ils et elles ne seront pas les seul·es !).

lundi, 15 mai, 2017

Lancement de la revue Panthère Première

Panthère Première, c'est une nouvelle revue indépendante de critique sociale qui lance son premier numéro en septembre 2017 : une publication de cent pages, semestrielle, distribuée en librairies et dans les lieux amis (collectifs, militants, festivals...).

Panthère Première, c'est une revue d'enquêtes, de partage de réflexions, de récits qui explore les intersections entre sphères dites privées ou intimes (famille, enfance, souvenirs, habitat, corps, sexualité...) et phénomènes qui cherchent à faire système (État, industrie, travail, colonialisme, rapports de genre...) - partant du principe que les formes de domination et d'injustice se nourrissent, se pérennisent, se révèlent souvent dans ces plis.

Panthère Première, c'est une revue généraliste taillant la part belle à l'image, friande de formats courts, jouant avec les registres narratifs (bande-dessinée, témoignage, fiction...) et comportant un dossier thématique, différent à chaque numéro.

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lundi, 11 avril, 2016

En attendant l'an 02

En attendant l’an 02. Des pièges de la révolution écologique et des pistes pour les déjouer, ouvrage collectif, Le Passager clandestin, 220 pages, 15 euros
Illustration de couverture : Guillaume Trouillard ; préface : Thierry Paquot

Quatre années, sept numéros toujours plus beaux et mieux diffusés, il ne fallait pas moins pour accoucher d'un objet éditorial qui sorte un peu du monde militant, des librairies amies, du cercle des abonné·e·s, pour se présenter à un public plus large. Une fois la chose faite et L'An 02 distillant ses ondes subversives jusque dans les allées de grandes surfaces culturelles, voilà qu'il faut arrêter, les efforts ayant été trop rudes. Faut-il se réjouir que L'An 02 ait pu arriver à être ce qu'il est ? Ou regretter qu'il ne nous accompagne pas plus longtemps ?

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mardi, 8 décembre, 2015

À Bornéo, des drones cartographiques contre l’accaparement des terres

Quand les cartes sont produites par des consultants privés et par des services de l’État qui privilégient un « développement » agro-industriel aveugle, les victimes sont les villageois qui se voient spoliés de leurs vergers et de leurs terres communes. Mais certains résistent, et parmi leurs armes figurent les photos aériennes prises avec des drones qu’ils ont eux-mêmes construits. À Bornéo, partons à la découverte de deux initiatives de contre-cartographie. Tout d’abord, dans le Kalimantan, la partie indonésienne de l’île de Bornéo, avec Patrick Meier ; en complément, un entretien avec le musicien et militant Jok Jau Evong, au Sarawak (Malaisie), rapporté par Aude Vidal.

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mardi, 13 octobre, 2015

Crowdfunding à la française

Lors d’un séjour aux États-Unis à Portland, Oregon, j’ai eu le plaisir de donner un coup de main régulier dans un cinéma associatif. Tous les samedis on pouvait me trouver derrière la caisse à jongler entre le logiciel d’édition des billets et les coupures de dix dollars, quand je ne partais pas passer le balai dans les salles. Pendant mon séjour, et deux ans après avoir financé ainsi de nouveaux sièges, le cinéma a lancé une opération de crowdfunding sur Kickstarter pour rénover sa marquee. Voici le cinéma avant, quand j’y balayais le pop corn, et après, suite au succès de la levée de fonds populaires (sachant que le cinéma a aussi des mécènes corporate, dont Nike qui est basée à deux pas). Pas mal…

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mardi, 17 mars, 2015

A la radio

Un vendredi sur deux à la radio (Radio Libertaire, 89,4) et en ligne sur le site de la Bibliothèque associative de Malakoff. Voici deux émissions avec un luxe de temps au sujet du dossier de L'An 02, "Qui est réac ? Qui est moderne ?"

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jeudi, 26 février, 2015

Altercapitalisme

Un dossier dans L'An 02 n°7, à paraître fin mars 2015

Goethe a dit quelque part : « Méfiez-vous de vos rêves de jeunesse, ils finissent toujours par devenir réalité ». C’est un peu ce qui est arrivé aux contestataires des années 1970 : le capitalisme a montré qu’il était capable de liquider le paternalisme, l’esprit de sérieux et la morale bourgeoise qui l’avaient caractérisé jusque-là pour donner droit à leurs exigences. Réorganisation de ses structures verticales en réseaux horizontaux, mise en place d’un hédonisme de masse aux accents libertaires… on avait cru mettre un grain de sable dans la machine, on n’avait fait qu’ajouter de l’huile dans ses rouages.

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mardi, 23 décembre, 2014

Ni barrage ni extractivisme : les luttes socio-environnementales en Malaisie

Une présentation de mon travail sur la Malaisie et Bornéo dans "Zoom écologie", l'émission d'écologie de RFPP, 106.3 à Paris, à l'invitation des Radioactifs/ves. Pour les reportages écrits, suivre le tag "Asie".

mercredi, 24 septembre, 2014

Qui est réac ? Qui est moderne ?

Je viens de livrer mon troisième dossier à L'An 02, la revue d'écologie politique que j'anime. Vous pouvez trouver ce n°6 en librairie à 7 € ou vous abonner à 10 € les deux numéros. 60 pages en couleurs, format A4 ou à peu près, des lectures de bouquins récents, des chroniques et des reportages, 100 % bénévole, elle a besoin de lectrices et de lecteurs pour exister. Pourquoi pas vous ?

L’écologie propose de s’éclairer à la bougie, de renvoyer les femmes à la maison et à leur condition… ou bien, lorsqu’elle gagne en maturité, elle se montre à la pointe de l’innovation, prête à miser sur l’efficacité des nouveaux procédés de management des flux humains et énergétiques. Alors, l’écologie politique : tout à la fois réac et moderne ?

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jeudi, 17 avril, 2014

Quitte à acheter des livres sur Internet...

La librairie, c'est le commerce de détail qui rapporte le moins en France. Entre la TVA sur le livre qui a fait des caprices, passant en quelques mois du taux réduit au nouveau taux intermédiaire et retour (ouf !), la baisse globale du pouvoir d'achat, l'e-book et les pratiques commerciales agressives d'Amazon (songez par exemple que la gratuité des frais de port n'est offerte que dans les pays où existe un prix unique du livre et cette générosité vous semblera douteuse), ce n'est pas des livres qu'il faut vendre pour espérer bien gagner sa vie. Beaucoup de libraires exercent donc leur métier moins pour les revenus que pour la cause. C'est la culture, les gratifications sont symboliques.

Cela nous concerne aussi, lectrices et lecteurs, si nous ne souhaitons pas voir les librairies de nos villes transformées en agences bancaires ou magasins de fringues, si nous souhaitons continuer à nous faire surprendre dans des rayons agencés par des êtres humains plutôt que manipuler par des résultats d'algorithmes ("les autres moutons qui dévoilent des intérêts proches des vôtres ont acheté tel titre") et si à terme nous ne voulons pas voir l'ensemble de la chaîne du livre, pas moins, étranglée par une situation proche du monopole. En tant que prescriptrice de bouquins, j'ai choisi mon camp dans la guerre pour la survie de la librairie indépendante.

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