On achève bien les éleveurs, revue de presse
Par Aude le jeudi, 22 février, 2018, 13h36 - Annonces - Lien permanent
Quelques liens vers des entretiens autour d'On achève bien les
éleveurs.
Les Cahiers du bruit
Propos recueillis par Élise
« Plutôt que la question animale, qui est en vogue en ce moment dans des milieux très différents (et jusqu’à l’université où il est question d’animal studies), nous pensons que c’est le mode de production qui doit être clivant : une agriculture hors-sol, parfaitement végétale et organisée par des mouvements de capitaux à grande échelle ou une agriculture paysanne ? Après tout, les hommes et les femmes qui triment dans les usines et sous les serres, comme ceux et celles qui mangent les produits douteux de l’agro-industrie, sont aussi des animaux. »
CQFD de mars 2018
Un entretien avec Sébastien Navarro dans le dossier « Reprendre la clef des champs » sur la paysannerie.
« Il y a dans le livre un certain pessimisme qui tranche avec un discours "alternativiste" qui dirait que oui c’est possible, on peut encore exister en dehors du système. Effectivement, tout le monde peut faire pousser des légumes bio. En revanche, produire, se dégager un revenu, mener une vie décente et le tout de manière stable et pérenne, c’est vraiment un autre défi. »
Les Cahiers du bruit
Propos recueillis par Élise
« Plutôt que la question animale, qui est en vogue en ce moment dans des milieux très différents (et jusqu’à l’université où il est question d’animal studies), nous pensons que c’est le mode de production qui doit être clivant : une agriculture hors-sol, parfaitement végétale et organisée par des mouvements de capitaux à grande échelle ou une agriculture paysanne ? Après tout, les hommes et les femmes qui triment dans les usines et sous les serres, comme ceux et celles qui mangent les produits douteux de l’agro-industrie, sont aussi des animaux. »
CQFD de mars 2018
Un entretien avec Sébastien Navarro dans le dossier « Reprendre la clef des champs » sur la paysannerie.
« Il y a dans le livre un certain pessimisme qui tranche avec un discours "alternativiste" qui dirait que oui c’est possible, on peut encore exister en dehors du système. Effectivement, tout le monde peut faire pousser des légumes bio. En revanche, produire, se dégager un revenu, mener une vie décente et le tout de manière stable et pérenne, c’est vraiment un autre défi. »
Commentaires
Bonjour Aude,
J'ai lu la toile et puis j'ai rendu visite à ma librairie pour y mettre le nez plus avant. Et j'ai acheté ton livre. Que je vais lire avant de l'offrir un éleveur de mon entourage. Qui n'est pas un odieux connard.
Ça devient presque rare de lire ou entendre des propos pas complètement hors-sol sur l'élevage. D'un côté les veggies de stricte obédience et de l'autre la FNSEA. Partageant trop souvent la même mauvaise foi...
Voici peu j'ai laissé un bref commentaire sous un billet expliquant que les caillebotis, pour peu qu'ils bien faits, sont mieux que la paille devenant très vite fumier, pour les animaux qui restent ainsi au sec et souffrent beaucoup moins d'affections aux pattes. Mon commentaire n'a pas été validé parce que l'auteur du billet a une vision schématique de l'élevage qui ne se discute pas même à la marge.
Et pourtant on sait bien que les moutonniers du sud bien sec ne se préoccupent jamais des pattes de leurs brebis quand leurs collègues du Poitou pluvieux font un emploi régulier du pédiluve pour essayer de limiter la venue du vétérinaire...
Je viens te lire à chaque parution en raison de cet état d'esprit. Tu n'es pas caricaturale, tu n'es pas de mauvaise foi et cela ne t'empêche pas d'avoir des opinions affirmées.
Oui, ça fait quelque temps qu'on se croise. Il doit y avoir un juste milieu entre les idées ultra-pures, tellement qu'elles ne sont plus en contact avec la réalité, et un réalisme qui ne laisse plus que des détails à mégoter sans nous laisser imaginer comment vivre autrement...