Les Besoins artificiels. Comment sortir du consumérisme, Razmig Keucheyan, La Découverte, « Zones », 2019, 250 pages, 18 euros
dimanche, 1 décembre, 2019
Les Besoins artificiels
Par Aude le dimanche, 1 décembre, 2019, 14h21 - Lectures
dimanche, 1 décembre, 2019
Par Aude le dimanche, 1 décembre, 2019, 14h21 - Lectures
Les Besoins artificiels. Comment sortir du consumérisme, Razmig Keucheyan, La Découverte, « Zones », 2019, 250 pages, 18 euros
mardi, 7 mai, 2019
Par Aude le mardi, 7 mai, 2019, 03h19 - Textes
Il est entendu dans le sens commun que les régimes dans lesquels on choisit son gouvernement sont des démocraties. Et c'est ce que nous répètent à l'envi politiques et journalistes, pour qui les non-démocrates, ce sont les autres : groupes politiques minoritaires ou pays éloignés. Or, pour les historien·nes et les politistes, nos « démocraties libérales » ont bien des caractères démocratiques mais subtilement mélangés à d'autres qui tiennent plutôt de l'aristocratie (le pouvoir des meilleurs) et de la monarchie (le pouvoir d'un seul). On considère souvent à tort que l'élection est le seul geste démocratique, dédaignant l'environnement dans lequel le peuple est amené à voter : liberté et vitalité de la presse, des structures dans lesquelles le peuple s'organise (partis, syndicats, associations, collectifs et groupes informels), diffusion de l'esprit critique dans des débats publics de qualité. Un régime dans lequel la presse relaie la désinformation du gouvernement (comme on l'a vu le 1er mai 2019 avec l'affaire de la fausse « attaque » d'un hôpital mais les exemples abondent) et qui dénigre les formes d'organisation populaire et ses expressions (de la présence dans l'espace médiatique à la manif) a des caractères non-démocratiques.
mardi, 30 avril, 2019
Par Aude le mardi, 30 avril, 2019, 10h58 - Textes
En voilà une question bête, bien sûr que non ! Les populistes, ce sont ces politiques qui ne cessent de faire appel au peuple et de flatter ses bas instincts. Notre président-philosophe (Frédéric de Prusse et Voltaire enfin réunis dans le même corps jeune et presque athlétique, waw !) en appelle, lui, à la raison et à la bonne gouvernance. Macron ne fait pas appel au peuple, c'est une des habitudes de la droite que de vendre la puissance du pays et qu'importent les gens qui y vivent.
jeudi, 3 janvier, 2019
Par Aude le jeudi, 3 janvier, 2019, 09h34 - Textes
mercredi, 12 décembre, 2018
Par Aude le mercredi, 12 décembre, 2018, 14h42 - Textes
C’est bientôt Noël et c’est déjà l’overdose. Des pubs qui dégoulinent de rouge, des passant·es avec leurs gros sacs en papier remplis de cadeaux venus du cœur et d’usines où le travail est bon marché, des questions existentielles sur ce qu’on aimerait recevoir alors qu’il faut bien l’admettre, on n’a franchement besoin de rien… ou bien de tout. C’est la grande bouffe et il y a du monde à table. Des week-ends en avion dans une ville où on n’a personne à aller voir (à part un hôte AirBnB) aux changements d’équipement parce qu’un nouveau vient de sortir qui est tellement mieux (et pas parce que l’ancien ne marche plus), tout déborde.
Et à côté de ça, les histoires de ces familles qui payent les activités de leurs enfants, vingt euros l’année grâce aux aides municipales, en trois fois sans frais ou de ce petit garçon qui raconte à ses copains de classe qu’hier il a dîné – parce que c’est pas tous les soirs que ça arrive.
mardi, 2 octobre, 2018
Par Aude le mardi, 2 octobre, 2018, 03h27 - Textes
C’était il y a presque vingt ans. La formatrice était venue avec son bébé, qu’elle allaitait, pour nous présenter les grandes lignes de ce qu’est le changement climatique. Les particules de gaz à effet de serre plus denses dans l’atmosphère, qui font que l’énergie solaire est recapturée en plus grande proportion après qu’elle a touché la Terre. Le réchauffement de la planète, qui s’ensuit, ces deux ou trois degrés (selon les différents scénarios) qui ne sont pas uniformément répartis mais constituent une énergie en plus phénoménale, laquelle nourrit des épisodes climatiques plus intenses et plus fréquents. Et puis ce qu’on peut y faire : un quart des émissions dû aux transports, un autre à l’agriculture (pas seulement l'élevage mais aussi le mésusage des sols), un autre au bâtiment, un dernier à l’industrie et une troisième moitié pour tout ce que nous achetons sur le marché mondial et qui n'est pas compté dans la consommation nationale… Les solutions ? Des techniques plus écologiques et moins industrielles et une réduction : du nombre de kilomètres effectués par les biens et les personnes, de la consommation, de l'extraction des ressources, etc. Changer de mode de vie mais aussi changer de modèle économique. Ça tombait bien, les échos de Seattle se faisaient encore entendre et la mondialisation néolibérale était nommée, décrite et combattue.
jeudi, 18 janvier, 2018
Par Aude le jeudi, 18 janvier, 2018, 10h03 - Malaisie et Indonésie
Les prochaines élections législatives en Malaisie devraient se tenir en
février ou mars prochains. La date n’est pas encore connue, elle est laissée à
la discrétion de Najib Razak. Le Premier ministre a l’obligation de convoquer
ces élections avant août 2018 et de les annoncer avec onze jours d’avance,
durée minimale de la campagne. Cette latitude compte parmi les nombreuses
cartes que le parti au pouvoir a en main pour garder son hégémonie à
l’assemblée, comme c’est le cas depuis 1957, date de l’indépendance du pays.
Début décembre, le public malaisien prenait connaissance d’un article
académique dans lequel un chercheur basé au Canada, Kai Ostwald, fait le point
sur les caractères autoritaires du régime, caractères qui donnent à la Malaisie
une place parmi les pays où « l’intégrité électorale » est la plus faible.
L’annonce a choqué, même si ces critiques rejoignent celles de l’opposition
politique malaisienne depuis des années. Car la Malaisie est le seul pays à son
niveau de développement dans le groupe des régimes très autoritaires. Qu’est-ce
qui fait donc du régime parlementaire malaisien l’un des moins démocratiques au
monde ?
La suite sur
Asialyst.
dimanche, 9 juillet, 2017
Par Aude le dimanche, 9 juillet, 2017, 08h24 - Textes
On savait qu’on pouvait faire tout dire aux sondages… C’est le cas également pour les élections. Le dernier cycle électoral a donné lieu à des votes apparemment contradictoires et inconséquents, au point de douter de la santé mentale des électeurs et électrices. Voyons un peu : après un premier tour où quatre candidat·es étaient au coude à coude, le second tour dégage une grosse majorité pour l’un des deux finalistes. Les électeurs et électrices, conscient·es que l’élection s’est jouée dès le premier tour et non au second comme cela devrait être le cas, conscient·es que leur vote a été contraint par la peur de l’accession d’un parti d’extrême droite à la fonction présidentielle dans un pays doté d’une constitution qui manque singulièrement de garde-fous à cette fonction, expriment un souhait somme tout assez bien vu : il ne faut pas que la farce se rejoue au second tour. Et devinez quoi… il s’est passé pile la même chose dans la plupart des 577 circonscriptions.
samedi, 22 avril, 2017
Par Aude le samedi, 22 avril, 2017, 20h14 - Textes
Je les avais vues
de loin pendant des semaines, ces affiches électorales, parfois à moitié
arrachées. Mais c’est hier que le détail m’a sauté aux yeux. C’est vrai que le
personnel politique ne se caractérise pas par sa ressemblance avec le reste du
pays. Pour la plupart ce sont de vieux mecs blancs bourgeois. Mais vieux à ce
point ?
Même Macron, qui a environ l’âge médian constaté en France (c’est dire s’il est jeune !), a sur les affiches un visage marqué par les rides. On ne voit qu’elles, rétrospectivement. Pattes d’oie ou front parcheminé, tou.tes les candidat.es ou presque les arborent fièrement. À se demander si elles n’ont pas été accentuées par un logiciel de retouche bien connu…
mardi, 29 novembre, 2016
Par Aude le mardi, 29 novembre, 2016, 12h11 - Malaisie et Indonésie
Chaque soir depuis dix jours, sur la place de l’Indépendance à Kuala Lumpur, les supporters du mouvement anti-corruption Bersih se sont réunis en soutien à Maria Chin Abdullah, incarcérée depuis la veille du rassemblement, le 18 novembre, au titre du Security Offences Special Measures Act (Sosma). Hier lundi 28 novembre dans la soirée, les slogans sont repris plus joyeusement : la présidente de Bersih 2.0 a été libérée dans l’après-midi.
jeudi, 17 mars, 2016
Par Aude le jeudi, 17 mars, 2016, 16h44 - Lectures
Matthew Crawford, Contact. Pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le retrouver, La Découverte, 2016, 283 pages, 21 euros
Il est question d’Emmanuel Kant et de Walt Disney, de philosophie politique et de machines à sous. Crawford manie des concepts philosophiques parfois un peu ardus mais toujours éclairés par des exemples concrets, l’idée étant de comprendre pourquoi, dans un univers toujours plus commode, nous nous trouvons toujours plus désemparés. L’exemple qui m’a le plus frappée est celui des vieux Disney, dans lesquels les personnages sont aux prises avec des objets qui répugnent à leur obéir, au point de sembler animés d’une vie propre : des ressorts qui ne cessent de se détendre, des portes de s’ouvrir… Aujourd’hui, dit-il, les dessins animés de la même firme montrent des personnages béats servis par des machines complaisantes. Je me demande quelles intrigues ce dispositif peut servir. L’absence de conflit, outre qu’elle est assez pauvre politiquement, l’est aussi sur le plan narratif.mardi, 23 février, 2016
Par Aude le mardi, 23 février, 2016, 17h27 - Textes
On parle beaucoup des « personnes les premières concernées » mais rarement des « deuxièmes concernées ». J'ai déjà écrit à ce sujet : les prostituées sont certes les personnes les premières concernées par leur activité mais la prostitution et sa reconnaissance gravent dans le marbre la disponibilité des femmes aux hommes, du male entitlement à la culture du viol. Les autres femmes sont elles aussi concernées par ce que fait la prostitution à la société qui la réprime ou qui l'accepte (sachant que la France fait les deux, réprimant des prostituées dont elle soumet le revenu à l'impôt).
jeudi, 31 décembre, 2015
Par Aude le jeudi, 31 décembre, 2015, 13h58 - Lectures
Une chronique à retrouver sur le tout nouveau site de L'An
02.
Sophie Bessis
La Double Impasse. L’Universel à l’épreuve des fondamentalismes religieux
et marchand
La Découverte, 2014
240 pages, 19 €
Deux visions inconciliables du monde : la démocratie libérale d’un côté, avec son individualisme bon teint, et de l’autre une doctrine passéiste, à la violence médiévale. Les deux se seraient heurtés de plein fouet lors des événements de 2015. Dans cet ouvrage publié quelques mois plus tôt, Sophie Bessis renvoie dos à dos ce qu’elle appelle la « théologie de marché » (ne parle-t-on pas de « dogme » néo-libéral ?) et le fondamentalisme religieux, protestant et musulman au premier chef. Il ne s’agit pas selon elle d’un choc des civilisations mais du désarroi d’un monde livré à un monstre à deux faces qui se nourrissent l’une l’autre, un monde au bord de l’épuisement écologique et où les idées émancipatrices peinent désormais à se faire entendre. Le développement ne signifie plus que l’intégration au capitalisme mondialisé, l’argent passe au rouleau compresseur la diversité du monde. Les traités transatlantique et transpacifique proposent de peaufiner l’arsenal juridique global pour la prédation des ressources publiques par les intérêts privés. Les mondes musulmans, du Mali à l’Indonésie, sont uniformisés par la magie des pétrodollars. La mondialisation est là, et bien là, mais l’universalisme recule. Ne restent que les identités : celle des Charlie qui bravent les barbares en levant leur verre, oubliant l’état de délitement de leur « démocratie », gouvernement représentatif aux abois depuis que l’ordre néolibéral s’est imposé depuis Chicago ou Bruxelles ; celle de ceux et celles qui ne sont plus désormais que des musulman-e-s.
mardi, 29 décembre, 2015
Par Aude le mardi, 29 décembre, 2015, 15h09 - Lectures
Alain Deneault
Gouvernance. Le Management totalitaire
Lux, Montréal, 2013
200 pages, 12 €
et
La Médiocratie
Lux, Montréal, 2015
224 pages, 15 €
Les discussions sur la démocratisation des structures de gouvernement, sur des
modalités comme la reddition des comptes, les modes de scrutin plus «
représentatifs », le tirage au sort de certaines assemblées, etc. semblent à
côté de la plaque à la lecture d’Alain Deneault. Comme si nous retardions de
quarante ans. Depuis, la gouvernance a su imposer sa façon d’envisager l’action
publique comme un dialogue fructueux, orchestré par l’État, entre ce qu’on
appelle les acteurs : vous, moi, à partir du moment où nous sommes concerné-e-s
par les projets à mettre en œuvre. Mais aussi (et surtout), dans le cas d’un
projet d’aménagement par exemple, Vinci ou Eiffage, qui sont bien les plus
concernées au regard des budgets qu’elles vont mobiliser. On comprend mieux les
« ratés » de la bonne gouvernance occidentale, les autoroutes et autres grands
projets construits contre les textes de loi, contre l’avis des services du
ministère et des associations écologistes ou de riverains qui dénoncent le
gaspillage d’argent public.
mardi, 8 décembre, 2015
Par Aude le mardi, 8 décembre, 2015, 10h38 - Textes
D’habitude, je ne vote pas. Si mes ancêtres se sont battus pour quelque chose, c’était pour mener une vie digne, pas pour distribuer des cartes blanches à leurs gouvernants sur la base de questions mal posées. Mais dimanche je suis allée poser mon bulletin dans l’urne. D’abord parce que « malgré tout l’intérêt que présente [mon] CV », cela faisait dix ans que je moisissais au chômage quand j’ai été embauchée il y a six mois par le groupe des élus verts au Conseil régional Nord-Pas de Calais. Autant ces dix années avaient entamé mon optimisme sur la possibilité de créer des alternatives au capitalisme qui n’en reproduisent pas la violence, autant je leur suis reconnaissante de ne pas m’avoir jugée sur les mêmes critères que les gentilles assos chez lesquelles je postulais sans succès. Ensuite parce que, pendant le peu de temps où je les ai côtoyés, la plupart des élus de ce groupe ont su gagner une estime que j’accorde chichement. Certes nos visions ne s’accordent pas tout à fait mais ils et elles correspondent assez largement à ce que les spectateurs de ma conférence sur les élections me disent attendre de leurs élus : être réglos et faire leur boulot. What else?
mardi, 31 mars, 2015
Par Aude le mardi, 31 mars, 2015, 13h19 - Lectures
Sandrine Rousseau, Manuel de survie à destination des femmes en politique, Les Petits Matins, 2015, 108 pages, 9,90 €
Voilà un ouvrage qui s’adresse à toutes les femmes qui pourraient être tentées par l’action publique. Mais même si vous n’avez pas envie de devenir un jour conseillère municipale ou présidente de région, même si vous pensez comme moi que les élections devraient être abolies car la manie de la représentation est en soi un problème, même si vous n’avez pas envie de partager le pouvoir mais de le voir disparaître, ne passez pas votre chemin. Car le pouvoir existe toujours et vous êtes de toute manière susceptible d’y être confrontée un jour. Si ce n’est pas dans votre activité militante, heureusement à l’abri de tout rapport de pouvoir entre femmes et hommes (non ?), ce sera au boulot, avec des proches ou dans la rue.
lundi, 23 juin, 2014
Par Aude le lundi, 23 juin, 2014, 05h35 - Malaisie et Indonésie
Marudi, ancien chef-lieu colonial de l’intérieur des terres, aujourd’hui une petite ville reliée aux villes de la côte par la sinueuse rivière Baram ou par une route toute récente mais déjà défoncée et deux passages de bac au coût exorbitant. Dans les modestes bureaux de Sahabat Alam Malaysia (SAM, Friends of the Earth Malaisie) où s’affairent des salariés issus des peuples Iban ou Kayan, un tableau récapitule une partie des 300 procès en cours contre le gouvernement de l’état du Sarawak. Il s’agit parfois de procès de militants, mais la répression aujourd’hui est moins dure que dans les années 1980 et 1990, pendant lesquelles la déforestation avait atteint des proportions inédites, et la Malaisie, grande comme une moitié de France, était le deuxième exportateur mondial de bois tropicaux. Désormais les procès sont plus souvent ceux que les peuples natifs mènent pour le respect de leurs droits communautaires, les native customary rights (NCR), contre les autorités.
jeudi, 16 janvier, 2014
Par Aude le jeudi, 16 janvier, 2014, 09h30 - Textes
DIY, agroforesterie, revenu garanti, agriculture urbaine, tirage au sort des mandats politiques, BRF, végétarisme, etc. Les écolos-alternatifs/ves ont une multitude de propositions pour faire du monde un endroit plus vivable. Le BRF (bois raméal fragmenté) réduit les besoins en eau de l'agriculture, le végétarisme s'adresse aux impacts désastreux de l'industrie animale, le tirage au sort nous fait retourner aux fondamentaux de la démocratie, le revenu garanti met à l'abri de la misère qui touche de plus en plus de personnes, particulièrement des femmes et particulièrement des enfants, le DIY (do-it-yourself) fait baisser la fièvre acheteuse.
lundi, 2 décembre, 2013
Par Aude le lundi, 2 décembre, 2013, 16h15 - Textes
Ce matin sur France Inter, dans un de ces télescopages saisissants qui servent de signe ostentatoire de pensée originale, le chroniqueur politique maison mettait en parallèle la crise écologique et sociale et les échecs d'EELV : c'est parce que "les écolos" engagé-e-s dans la gestion des affaires publiques s'en sortent plutôt mal qu'on se rapproche des limites du système productiviste, notamment le système agro-alimentaire breton. Cassandre ne parle pas assez fort, ou bien elle n'articule pas assez bien, ou encore elle n'utilise pas des concepts assez stratégiques, toujours est-il qu'on peut passer des années à ne pas l'écouter et finir ensuite par le lui reprocher. Ben tiens.
jeudi, 5 septembre, 2013
Par Aude le jeudi, 5 septembre, 2013, 10h22 - Lectures
A propos de Howard Zinn, La Mentalité américaine. Au-delà de
Barack Obama, Lux, Montréal, 2009
Je m'étais promis de ne pas faire mon américaniste à deux sous, parce
qu'un billet d'avion et un permis
touristique ne sont une condition ni nécessaire ni suffisante pour
connaître une culture et gloser à son sujet. Mais le bouquin d'Howard Zinn me
permet de céder à la tentation de parler de la culture politique des USA, une
culture dont j'ai pu constater qu'elle était trop mal connue et considérée, y
compris par des visiteurs/ses plus assidu-e-s que je ne l'ai été.
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