
Chaque année, la moitié des touristes qui viennent découvrir l’immense
archipel indonésien se retrouvent à Bali, une île grande comme un ou deux
départements français. Ses temples hindous, ses frangipaniers aux fleurs
odorantes, ses rizières en terrasse dont le système d’irrigation est classé au
patrimoine mondial de l’Unesco… mais aussi ses embouteillages, ses plages
bondées et ses millions de visiteurs aux épaules rougies par le soleil. La
destination culturelle jadis prisée par les hippies est devenue usine à
touristes. Alors, quand un magnat prévoit de poldériser 700 hectares de zone
humide en pleine ville, c’est toute l’île qui se lève pour refuser le projet.
Environnementalistes, employés du secteur touristique ou artistes, ils sont
tous très tolak, du nom du mouvement « Bali Tolak Reklamasi Teluk Benoa » («
Non à la poldérisation de la baie de Benoa »).
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