Mon blog sur l'écologie politique - La petite bourgeoisie s'amuse - Commentaires2024-03-26T09:56:39+01:00Audeurn:md5:78a731c5da243981157a40ec0da23d7cDotclearDes droits et des devoirs - Yanick Toutainurn:md5:7a26c713e08cb4520a6f1966475612542015-06-12T16:14:27+02:002015-07-01T07:28:09+02:00Yanick Toutain<p>Sur ce que vous appelez petite bourgeoisie, je vous engage à faire des
recherches sur Google pour les termes<br />
"formoisie" que je dénonce comme une classe exploiteuse depuis 1993,(et depuis
1999 comme une classe spoliatrice sous partie de la strate des Parasites)<br />
"prolétariat bourgeois" dénoncé par Engels<br />
"capitalistes du savoir" dénoncés par Makhaïski<br />
et "bourgeoisie du diplôme" dénoncée par Makita-Makita Kasongo-Ngoy<br />
Le point nodal étant le refus ou l'acceptation programmatique du SALAIRE EGAL
MONDIAL<br />
En l'occurrence, je réclame 1000 euros par mois pour tous les Terriens<br />
(pour votre autre texte dont je n'ai pas vu la fenêtre réponse...<br />
Sur le progrès...<br />
la transformation quantité qualité peut aussi bien faire grandir une personne
que l'emmener dans la tombe en cas d'accroissement de cellules
cancéreuses..<br />
le progrès c'est l'accumulation quantitative et l'apparition de nouvelles
qualités mais cela peut aussi être la mort....<br />
L'humanité progresse..... vers QUOI ?<br />
<a href="http://monsyte.blogspot.fr/2009/06/cours-urgent-de-philosophie-une-aide.html" title="http://monsyte.blogspot.fr/2009/06/cours-urgent-de-philosophie-une-aide.html" rel="ugc nofollow">http://monsyte.blogspot.fr/2009/06/...</a></p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Audeurn:md5:1f0d51d0fa15efe2704f8ab2299606302013-12-31T17:13:16+01:002013-12-31T17:13:22+01:00Aude<p>Merci à vous Iris d'être repassée pour finir l'échange !</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - irisurn:md5:727564cff3bd5ad25730ed6068bc689c2013-12-31T16:16:07+01:002013-12-31T17:12:41+01:00iris<p>Merci pour votre puissante réponse (pas d'autre remarque, je vous rends le
micro).</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Audeurn:md5:6a5a1ca56b4efc24e667f8b50b98049b2013-12-31T11:24:21+01:002013-12-31T11:24:26+01:00Aude<p>Ceci dit, j'ai écrit cet article-ci aux USA car j'ai été épatée par d'autres
aspects méconnus de la culture américaine, beaucoup plus ambivalente et
beaucoup moins individualiste qu'on ne le croit. Lire <a href="https://blog.ecologie-politique.eu/post/La-Mentalite-americaine" rel="ugc nofollow">Howard Zinn</a> à ce sujet.</p>
<p>A côté de ça, l'<em>ethos</em> militant français semble très individualiste,
hypocrite et impuissant à présenter une véritable alternative à l’État. En tant
qu'anarchiste, on doit s'intéresser aux formes de vie et d'action collectives
qui s'épanouissent aux USA. En tant qu'étatiste, il est justifié de consacrer
tous ses efforts à défendre l’État-Providence qu'on a ici. Question de point de
vue (et il faudrait faire le ménage avec tou-te-s les "anarchistes" qui
défendent sans autre objectif politique l’État-Providence).</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Audeurn:md5:5269dab386e37634278f72a3dcae2fb32013-12-31T11:17:06+01:002013-12-31T11:17:11+01:00Aude<p>PS : Pas pu accéder à l'article en entier sur Ayn Rand, mais je vois bien ce
dont il est question. Je connais <em>The Fountainhead</em> par son adaptation
et je déteste ce film, de même que toutes les œuvres qui montrent des individus
en majesté qui se battent contre la médiocrité du monde et sont incapables de
faire le moindre compromis. Leur intransigeance me fait offense, car je crois
que c'est en transigeant qu'on invente des formes intéressantes de vie et
d'action collective, voir <a href="https://blog.ecologie-politique.eu/post/2009/09/21/%C2%AB-Les-gens-sont-cons-%C2%BB" rel="ugc nofollow">ici pour l'enthousiasme que
j'ai tenté de partager pour l’œuvre de psychologie sociale de Serge
Moscovici</a>.</p>
<p>C'est une forme narrative extrêmement fréquente dans le cinéma américain,
qui tient à des raisons politiques (le peu de goût américain pour l’État et les
institutions) mais qui marche aussi extrêmement bien sur le plan artistique. Un
film choral (Robert Altman), c'est plus compliqué à tenir. Mais on retrouve des
constructions chorales dans les séries aujourd'hui... Tout ça pour signaler un
film qui ressemble à une caricature de film américain, un film-catastrophe
mettant en scène une famille qui refuse la gestion par l’État de la catastrophe
et part elle-même résoudre son problème (l'une des leurs enlevée par le méchant
monstre, je crois). Air connu, sauf que pour une fois ce manque de confiance
n'est pas un mépris pour les moyens policiers basé sur la confiance extrême en
ses moyens propres, mais une réaction épidermique de <em>losers</em> qui
développement avec le film un discours anarchiste clairement plus marqué à
gauche que dans ses contreparties américaines. Car le film est sud-coréen, il
s'agit de <em>The Host</em> de Bong Joon-ho, qui vient de livrer
<em>Transperceneige.<br /></em></p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Audeurn:md5:eb5478d7401c4507936b4c4b36658a0b2013-12-31T10:59:57+01:002013-12-31T11:00:03+01:00Aude<p>Bonjour Iris, et merci d'être allée voir l'ensemble de la série.</p>
<p>Je comprends votre critique mais je n'entends pas ma position comme due à
mon caractère exceptionnel : je me définis avec le seul terme de "déclassée",
soit d'une manière <em>purement</em> sociale (et ce n'est pas même un
<em>sort</em> exceptionnel, puisque le mouvement de déclassement prend de
l'ampleur dans les rangs de la petite bourgeoisie), et j'espère laisser
entendre que si je n'avais pas été déclassée je n'aurais certainement pas
accédé à ce qu'il m'a été donné de toucher du doigt, donc pas développé ma
critique. Capital culturel et social de la petite bourgeoisie + expérience de
la violence sociale et frustration devant les attentes déçues = essence même du
déclassement = point de vue intéressant, j'espère lucidité. C'est vrai que je
fonde mon propos sur mon expérience (en voie de grande banalisation), et que
j'ai choisi cette entrée plutôt que de nier ma subjectivité, parce que je pense
que je lui dois l'essentiel de ma réflexion. Ceci dit, je ne livre rien de moi
que cette expérience dans la mesure où elle est sociale. Rien à voir selon moi
avec un individu touché par la grâce... mais je me suis peut-être mal
exprimée</p>
<p>Je voudrais mentionner ici une autre critique de la série "La petite
bourgeoisie s'amuse" qui m'a fait valoir qu'au XIXe siècle, la petite
bourgeoisie, c'était une classe sociale avec de minuscules moyens de production
dont elle était propriétaire. Elle n'était certainement pas impuissante, c'est
elle qui a été active en 1848 et lors de la Commune. Aujourd'hui, il faudrait
parler de classe moyenne, et impuissance il y a vraiment puisque le salariat
est devenu la relation la plus fréquente au travail. Je pense que c'est une
critique qui est justifiée, mais mon choix de vocabulaire n'est pas descriptif,
c'est une manière agressive de prendre cette classe sociale à partie et de lui
faire valoir qu'elle a encore, ici et là, quelque liberté dont elle se refuse à
faire usage. Ce faisant, j'ajoute à la confusion... mais les marxistes
utilisent aussi cette notion, et on les entend plus que moi, alors je peux me
réfugier derrière cette mauvaise raison.</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - irisurn:md5:83c180de6d6681f39df8a5ab1a0772182013-12-30T11:59:13+01:002013-12-31T10:36:06+01:00iris<p>« […] Une classe sociale repue de droits et qui ne se reconnaît aucun
devoir. Voyage au pays de la petite bourgeoisie, par une déclassée […] »</p>
<p>Bonjour, juste pour vous signaler que la préface que vous utilisez par trois
fois renvoie une tonalité contraire aux valeurs que vous tentez de promouvoir.
Elle suggère la croisade noble d'un individu exceptionnel, lucide, incompris
(admirable) contre une masse indistincte, sans conscience, conformiste
(méprisable). Cette posture égocentrique me rappelle les "théories" d'Ayn Rand
où se ressourcent les voix du capitalisme individualiste… Dommage.</p>
<p>un article de François Flahaut sur l'influence de cette romancière :
<a href="http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/FLAHAUT/16182" title="http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/FLAHAUT/16182" rel="ugc nofollow">http://www.monde-diplomatique.fr/20...</a></p>Pourquoi n'avons-nous pas une gauche de gauche ? (Parce que nous ne la méritons pas) - Audeurn:md5:19913bcb0031e65d768e7d2da4de51622013-12-29T12:09:00+01:002013-12-29T12:09:04+01:00Aude<p>Oui, je suis d'accord avec toi, et j'espère que l'extrait que tu mentionnes
ne donne pas l'impression d'un mépris pour les "consommateurs/rices pas
avisé-e-s". C'est vrai que les dépenses contraintes (loyers et j'ajoute la
bagnole, ici <a href="http://ecorev.org/spip.php?article542" rel="ugc nofollow">un article de F.
Héran</a> sur son caractère contraint) ont explosé, et qui même si les dépenses
d'alimentation ont diminué (hausse des rendements et primes agricoles qui
déplacent le budget) il est compliqué d'être vertueux/se dans ces conditions.
J'ajouterais deux autres raisons :<br />
-c'est compliqué d'acheter un objet de qualité qui ne sera pas bientôt abîmé,
parce qu'on manque d'information au moment de l'achat et tu as beau payer plus
cher tu n'as pas forcément mieux (les El Naturalista, j'ai testé, c'est de la
merde, Kickers c'est fini le temps où c'était des pompes qui duraient,
maintenant il faut aller en Pologne pour trouver des chaussures avec double
couture et matériaux solides) ;<br />
-dans le cas de l'agriculture, en achetant des bons produits tu paies deux fois
(la bouffe bio à son prix de revient et le traitement des eaux pourries par
l'agriculture conventionnelle, pour donner un exemple d'externalité négative
sur l'environnement prise en charge par tout le monde) et si un jour ton
producteur d'agneaux qui refuse la voie mâle ou le puçage se fait sucrer les
primes tu paieras trois fois (la bouffe bio à son prix de revient, plus élevé,
et toujours le traitement des eaux et les primes agricoles aux autres
productions).<br />
Non, je ne nie pas du tout l'effet de contrainte : c'est comme dans les
élections.</p>
<p>Mais ce que j'essaie de dire, c'est qu'en échange de toute cette merde, on a
des gratifications un peu difficiles à remettre en cause, et qui justifient
cette action publique de merde qui entretient la contrainte de départ. Tu
préfères avoir la possibilité de t'acheter plein d'objets produits loin pas
cher, comme on voit à Noël, ou avoir un boulot qui consiste à les produire mais
dans ce cas tu ne pourras t'en offrir qu'un ? ou deux si ton loyer reprend des
proportions normales ? Et à la moindre hésitation, tu as le politique qui dit
"oui oui, j'ai entendu, tu veux avoir dix objets et je te propose la
mondialisation". Ce qui est difficile, politiquement, c'est de critiquer la
mondialisation en admettant que les produis seront plus chargés en travail
humain, plus chers et que ça va être plus sobre.</p>
<p>Sur la "captation de richesse par le logement", c'est un des grands mystères
de la vie selon moi, mais en effet, c'est un moteur important de paupérisation
des classes moyennes et pauvres non proprio, de violence sociale et d'exclusion
(et je m'y connais). En Allemagne pratiquement tout le monde est locataire et
depuis 2005 les prix ont doublé. Qui possède les apparts et où va le fric ;-)
?</p>Pourquoi n'avons-nous pas une gauche de gauche ? (Parce que nous ne la méritons pas) - koldobikaurn:md5:0130ed54dffc5aa968238d90f87f6f0b2013-12-29T00:50:15+01:002013-12-29T11:40:45+01:00koldobika<p>Quand tu dis "Considérons un peu le prix des objets dont nous nous
entourons, et imaginons leur coût s'ils étaient fabriqués par des smicard-e-s
bien françai-se-s. Avec un même salaire nous ne pourrions plus nous offrir
autant d'objets si indispensables à la vie moderne, adieu i-phone, adieu
pèse-personne électronique, adieu lecteur Blu-ray, adieu pompes de randonnée,
adieu vacances en Thaïlande ou au Maroc."<br />
je suis mitigé. D'une part j'approuve, et je pense aussi que - l'obsolescence
programmée aidant - on paie finalement plus cher des merdes qu'il faut racheter
chaque année (panne, fragilité, ou usage devenu obsolète pour tout ce qui est
équipements électroniques) plutôt que des objets de qualité dont l'achat est
presque un investissement.<br />
Mais d'autre part n'oublions pas que le coût du logement a explosé depuis
l'époque où ce tissu industriel existait encore, et que si nos grands parents
consacraient par exemple 40% de leur budget à l'alimentation aujourd'hui c'est
inenvisageable pour des précaires qui vivent dans des régions à loyers chers,
et qui mangent hard-discount et s'habillent en vide-greniers. La marge de
manoeuvre des gens en tant que consommateurs avisés est parfois bien
maigre.<br />
Je crois que c'est important d'interroger aussi cette captation de richesse par
le logement, qui relève d'une évolution à peu-près simultanée à celle de
l'essor de la grande distribution et de la destruction du tissu industriel
local.</p>Des droits et des devoirs - Benoiturn:md5:88e51a723c3476dd796e44985ac7483c2013-11-04T17:25:46+01:002013-11-05T07:16:25+01:00Benoit<p>On est en phase... :-)<br />
Tu te retrouveras sans doute dans ce que j'avais soumis, non sans malice, à une
association d'automobilistes qui avait réalisé une vidéo poignante sur la
techno-oppression etato-orwellienne que subit
l'automobiliste-qui-conduit-mieux-que-la-moyenne (c'est à dire à peu près tout
le monde donc) suite à la mise en place des radars automatiques. J'avais pris
le temps de rectifier point par point les différences d'interprétation de mon
cerveau vis à vis des leurs, n'étant manifestement aussi autophile qu'eux.
C'est donc un peu long, désolé.</p>
<p>C'est là : <a href="http://opinionsopiniez.hautetfort.com/archive/2013/06/04/dissection-d-un-discours-victimaire-l-automobiliste.html" title="http://opinionsopiniez.hautetfort.com/archive/2013/06/04/dissection-d-un-discours-victimaire-l-automobiliste.html" rel="ugc nofollow">
http://opinionsopiniez.hautetfort.c...</a></p>
<p>Et très récemment cette publication m'a valu un beau trophée qui m'a été
décerné par un lecteur aguerri, puisqu'il m'a qualifié d'autophobe, ce qui m'a
beaucoup flatté je dois l'avouer. Je pense que ce devait être l'Inspecteur
Harry qui a signé sous un faux nom...</p>
<p>(étant aussi nucléophobe, suite à notre échange sur la question, je vais
écrire un papier sur le grand affrontement des philes et des phobes dans le
monde d'aujourd'hui, je te tiens au courant)</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Audeurn:md5:ba892ba0e8ad0fa8aac54f0377140e872013-09-09T21:05:53+02:002013-09-09T20:06:14+02:00Aude<p>Sur les avantages et les inconvénients des usages nord-américain, je vous
renvoie à ce texte :
http://blog.ecologie-politique.eu/post/La-Mentalite-americaine.</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - petit écran de fuméeurn:md5:0370a584396b91aa5a8cfc76c6e2c0762013-09-06T09:42:23+02:002013-09-09T20:04:23+02:00petit écran de fumée<p>Au Canada également, le bénévolat est considéré sur un CV comme un emploi
comme un autre, donc comme une expérience professionnelle comme une
autre.<br />
Les anglo-saxons considèrent qu'il est normal de "faire ses preuves",
d'investir en donnant de sa personne pour montrer son dévouement à la
collectivité.<br />
C'est impensable dans la mentalité française, fortement imprégnée de défiance
envers les dominants. Les français sont rebelles et fiers, fortement
égalitaires, ils ne supportent pas l'inféodation, comme l'idée par exemple
d'être "payés au pourboire" dans les bars et restaurants comme les serveurs
outre-atlantique.<br />
Le système américain peut être considéré comme plus "responsabilisant", plus
"impliquant", il n'empêche qu'il véhicule un asservissement au système, aux
puissants, bref un état de servitude difficilement acceptable pour un
travailleur français :-)</p>Le voyage, un droit humain ? - Aussenwelturn:md5:d6adbe2c3fbe3df4418476cf56b127382013-08-02T13:25:07+02:002013-08-06T13:12:52+02:00Aussenwelt<p>Tombant sur cet article ... très juste, oui.</p>
<p>Rien à rajouter. Si ce n'est que je suis parti il y a trois semaines en
Islande avec ma femme, et que malgré mon approbation totale de tous ces points,
j'ai moi aussi pêché.</p>
<p>Sentiment de frustration souvent, malgré la beauté des lieux "traversés". Ou
parfois de mélancolie plus diffuse, de déception intime non pas sur le "lieu"
en lui même, mais sur l'expérience même du "voyage".</p>
<p>Je n'avais pourtant pas de smartphone, effectivement. Ni de
connexion/possibilité de m'en remettre à internet. Peu importe, la question
n'est pas là, et même si cela paraît évident, il est bon de le préciser tout de
même.</p>
<p>Toutes ce qui a été ressenti durant ce voyage, je les ai retrouvées ici de
façon explicitée, j'approuve donc encore une fois. Je l'ai dit à plusieurs
personnes : en rentrant, j'étais content de retrouver mon chez-moi, mais
surtout, de ne plus être un touriste.</p>
<p>Je crois que ce qui me décide toutefois à laisser un commentaire, c'est
plutôt l'envie de partager le dégoût profond que j'ai ressenti à l'aéroport de
Paris CDG, en croisant ces multitudes d'affiches/publicités HSBC.</p>
<p>Je crois n'avoir jamais rien vu d'aussi vomitif et imbitable :</p>
<p>un échantillon en image plus haut dans l'article, mais voici ce que j'ai pu
lire, quant à moi :</p>
<p>"Dans le futur, tous les marchés auront émergé".</p>
<p>"Dans le futur, chaîne alimentaire et chaîne d'approvisionnement ne feront
plus qu'un."</p>
<p>Voilà ...</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Audeurn:md5:d7b2442c81820be190c0efa2e2e30a592013-06-07T09:53:02+02:002013-06-07T08:53:18+02:00AudeAu sujet de la manière dont on se dégage en France de la solidarité sur l’État,
et où l'on n'imagine rien entre le marché et l'administration étatique, un bel
entretien avec Jacques Prades, qui étudie les mouvements de coopératives. C'est
dans ce <a href="https://blog.ecologie-politique.eu/post/Ensemble-c-est-trop" rel="ugc nofollow">dossier</a>.<br />Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Audeurn:md5:4ab24d7477d526f42d7f1d9dd8c3256f2013-05-21T21:45:28+02:002013-05-21T20:45:44+02:00Aude<p>Je raconte justement qu'aux USA, d'après mon expérience :</p>
<p>-les efforts qu'on fait pour faire vivre des structures non-viables
économiquement sont partagés, ce qui limite les phénomènes d'exploitation (par
exemple de la petite bourgeoisie toute occupée de production et de
reproduction, et qui finit par profiter de fait d'espaces animés par des
étudiant-e-s, retraité-e-s et chômeurs/ses - les deux premiers ça va, on va
dire que c'est réparti sur les temps de la vie, mais pour le troisième c'est de
la violence sociale - et qu'importe qu'on se soit assuré du "consentement" des
personnes à l'"auto-exploitation"), même si prendre sa part de l'effort peut
aussi signifier donner du pognon, et bien plus que chez nous ;</p>
<p>-les passages du statut bénévole vers l'emploi sont beaucoup plus faciles
qu'en France (où les ONG vous expliquent doctement qu'on ne recrute pas de
militant-e-s, point barre), et permettent de ne pas voir de merveilleux
parcours de chômage plus ou moins volontaire (quand on a cherché du boulot sans
en trouver, on a beau dire, c'est "involontaire") englués dans le bénévolat
pour finir en exclusion sociale et les jolis trucs qui vont avec.</p>
<p>Ceci dit, les USA ont d'autres défauts que les nôtres, et je ne viens pas de
faire une thèse sur le sujet.</p>Le voyage, un droit humain ? - Marieurn:md5:07b3fe0c27b031fc18ee46dd0d5421432013-05-21T12:58:47+02:002013-05-21T20:33:18+02:00Marie<p>Très bon article !!<br />
Je rejoins entièrement l'avis de avionnette.<br />
Je rajouterai ceci : le tourisme, en particulier le tourisme de masse est
véritable fléau de nos jours.</p>Le voyage, un droit humain ? - jackurn:md5:8c91c819efcd2e06aa06634c864e222b2013-05-21T06:08:20+02:002013-05-21T20:33:18+02:00jack<p>Non vraiment, parfois ce qu'on peut faire de mieux pour le monde, c'est
d'accepter de ne pas le visiter.</p>
<p>Tout a fait d'accord!</p>Un militantisme à échelle humaine, ou en résonance avec l'individualisme ambiant ? - Alfineteurn:md5:a975e7f21b737bd34d6776e2370a9f822013-05-19T15:07:22+02:002013-05-19T20:49:16+02:00Alfinete<p>Ouais, bien sûr, c'est toujours mieux en Amérique - si ce n'est pas une
légende, ça ! Quant au bénévolat, c'est une super manière pour de nombreuses
assos de ne pas payer les gens qui y travaillent, pas même par un gramme de
reconnaissance, tout en leur promettant, bien entendu, la lune, par force de
flatteries.<br />
Alors l'échange, le troc, l'entraide, oui, le bénévolat pur et simple, plus
jamais !</p>Le voyage, un droit humain ? - avionnetteurn:md5:6ababa6f0967d9a19f479a9fce5c05d52013-05-18T23:08:46+02:002013-05-19T10:51:53+02:00avionnette<p>Bonjour,<br />
le bilan carbone bien sûr, catastrophique. pour cette raison, nous devons
cesser de voyager et si vraiment le besoin de culture et de dépaysement existe,
alors les livres et documentaires feront bien l'affaire, avec une richesse bien
plus grande, une place laissée à l'imagination, puisque le rêve d'ailleurs est
fatalement détruit par la réalisation du voyage. mais le voyage n'est pas une
réponse à un besoin de culture ou d'évasion. c'est un objet classant que l'on a
possibilité de s'approprier ou pas. Tient une place honorable dans la société
celui qui voyage, celui qui peut s'offrir la mobilité moderne.<br />
pour revenir à la question écologique et les émissions de CO2, voyager à
l'autre bout du monde, c'est comme pour les banques et leurs désastres, c'est
privatiser le plaisir mais socialiser les dégâts. les voyages de loisir sont
des actes non-éthiques.<br />
Il y aussi une autre raison de ne pas voyager dans les pays pauvres ou en voie
d'impossible et non souhaitable développement. Voyager dans ces pays, c'est
apporter dans nos bagages notre maladie contagieuse, notre civilisation
occidentale. Nous continuons de coloniser et plus intensément encore qu'au
XIXème siècle, car nous acculturons ces populations. D'un côté nous pillons ces
pays en leur soustrayant leurs matières premières et en remerciement nous leur
imposons notre civilisation du désastre social et écologique. Oui le
voyage-consommation est un acte non-éthique</p>Le voyage, un droit humain ? - Audeurn:md5:691711c56203f1e79472ad32bb6d86062013-05-18T12:57:29+02:002013-05-18T12:00:34+02:00Aude<p>Merci pour la mention du genre : j'ai présenté des touristes complètement
dégenré-e-s, pas soumis-es à leur statut de femme ou d'homme, ou n'en profitant
pas. J'ai pas bien regardé, ça m'a fait des vacances. Mais j'ai remarqué que
les hommes avaient des compétences innées pour conduire des scooters, et que
les gens du coin et les Occidentaux/ales partageaient cette croyance en faisant
systématiquement monter les femmes à l'arrière.</p>
<p>Sur les féminisations : si j'enlève le slash je romps la fluidité, si je le
mets aussi. Tout au masculin universel ! Les explications de mon refus sur
<a href="http://blog.ecologie-politique.eu/post/Citoyen-ne-s-a-vos-tirets." title="http://blog.ecologie-politique.eu/post/Citoyen-ne-s-a-vos-tirets." rel="ugc nofollow">http://blog.ecologie-politique.eu/p...</a></p>
<p>Pas assez abordé la question de la culture. A Angkor, croisé des guides
épaté-e-s par la culture des Français-es d'un certain âge, qui ont tout lu sur
la civilisation khmère avant de visiter le pays et dont ce sera peut-être le
seul séjour au Cambodge. Alors oui, le voyage est une expérience culturelle qui
complète la culture qui se diffuse autrement (écrit, photos, œuvres des
musées). Ailleurs, le rapport à la culture, c'est plutôt : "Génial, ce voyage
me donne envie de lire sur ce pays (ou pas, il est possible que j'aie mieux à
faire en rentrant)". Ou bien : "Je vais loin tant que je suis jeune, j'aurai
tout le temps de visiter mon pays quand je serai vieux/vieille." Dans les deux
cas, la volonté d'apprendre et de se cultiver justifie socialement un voyage
qu'elle ne nourrit pas, et la facilité à voyager met sur les routes des
personnes incapables de comprendre la moitié de ce qui leur arrive, qui
ignorent la culture des autres et leur histoire (et ignorer la colonisation, ça
aide à rejouer l'histoire). Si cette facilité était universelle, passe encore,
mais elle est due à une domination sociale, politique et économique qui me
permet de dégainer la critique sans avoir l'impression de cumuler les
injustices.</p>
<p>Pas abordé la question du temps, indispensable à la rencontre. Après quatre
jours, plein de touristes pensent avoir "épuisé" l'intérêt d'un lieu (illes
seraient vexé-e-s si on pensait la même chose de leur lieu de vie). Si c'est
pour rencontrer des gens qu'on voyage, la temporalité est non seulement
incompatible avec le concept de congé payé, mais même avec l'envie de visiter
un pays en un mois, une région en trois mois, un continent en un an. Plus on a
de temps, plus on étend son voyage dans l'espace !</p>
<p>Dernier commentaire pour l'instant : certains des exemples nuls que je cite
sont des choses que j'ai faites moi-même avant de me rendre compte (ou après,
par négligence). Je ne donne pas de leçons, ma critique est aussi
auto-critique. On n'est pas plongé dans ce système (quelques centaines d'euros
devant soi, un passeport qui passe partout) sans en intégrer plein de travers
et sans jouir de nombre de ses injustices.</p>